Rencontre autour du PDSA et du SNP - 8 Décembre 2021

Mercredi 8 Décembre 2021, la CPTS Provence Santé réunissait les acteurs des soins d’urgence autour d’un état des lieux sur l’organisation de la Permanence Des Soins Ambulatoires (PDSA) et des Soins Non Programmés (SNP). Trois permanences médicales, SOS médecins et 17 médecins généralistes y ont participé. En premier lieu, nous avons établi et dressé un constat de la situation d’accueil des patients.

Lors des premiers échanges, le Dr Derouet, Président de SOS médecins, a annoncé l’arrêt des services à partir de mars 2022 sur six communes du territoire : Rousset, Fuveau, Peynier, Trets, Gréasque et Mimet car il manque de médecins. Les raisons invoquées sont le manque de captation des jeunes médecins lié au manque de contact physique, le fait que de nombreux médecins ont intégré les centres de vaccination, les départs à la retraite de médecins non remplacés et le manque d’attractivité financière.

Généralement, SOS médecins, fonctionnait avec un planning de cinq médecins pour 32 communes. Aujourd’hui le planning est géré en s’appuyant sur deux médecins avec pour conséquence l’obligation de réduire le secteur géographique.

Les docteurs Chaumoitre, Delaveau, et Boizard ont noté aune augmentation considérable de consultations depuis le printemps 2021. Elle est due essentiellement au désir de consulter très rapidement un médecin dès l’apparition du moindre symptôme. Le volume des patients dans les salles d’attentes sont régulés de différentes façon par les permanences médicales. Mais pour des raisons administratives ou des urgences « ressenties », elles sont souvent surpeuplées. La nécessité de faire de « l’éducation » du patient prend alors tout son sens.

Le Dr Soto interroge les médecins sur l’organisation de leur consultation et la place qu’ils laissent aux demandes de soins non programmés. Plusieurs idées et propositions en sont ressorties comme la mise en place d’agendas partagés par exemple. Tous les médecins évoquent une surcharge de travail et une difficulté à honorer les visites à domicile.

Enfin pour clôturer cette séance de travail, les décisions suivantes ont été actées :

– Organiser une délégation de compétences à d’autres professionnels de santé afin de dégager du temps de consultation aux médecins.

– Recenser les IPA ou infirmières cliniciennes qui pourraient intervenir à domicile pour une évaluation initiale du patient et réguler. Cela déboucherait (aidé en fonction de la situation par la téléconsultation) sur un conseil, un soin ou une orientation. Si la personne n’est pas mobile nécessité de se mettre en lien avec les CCAS pour le transport sur un lieu de consultation médicale. Si hospitalisation, réseau classique de transport par ambulance.

– Recenser les médecins remplaçants qui interviennent au centre de vaccination. Ils pourraient après la fermeture du centre basculer vers SOS médecins ou exercer sur le territoire. – Recenser les maîtres de stage sur le territoire (Céline Montredon et Florent Sancini le sont déjà ?) et réfléchir à rendre attractif le secteur.

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